C’est le titre, ô combien prometteur du désormais célèbre festival malouin ETONNANTS VOYAGEURS.

 

Il accueille depuis hier un nombre impressionnant d’auteurs, toutes nationalités, tous  styles, tous  âges, et c’est tout simplement passionnant !

Ce matin, tout en préparant un osso bucco (ah la délicieuse recette de nos amis milanais…) dans ma cuisine baignée de soleil, j’écoutais la fameuse émission 3D sur France Inter. Dès que je peux, le dimanche, je tourne le bouton de la radio, et voilà, s’invite au Manoir, Stéphane Paoli, journaliste aussi brillant qu’humaniste, et surtout un type qui a la faculté de vous faire raisonner, réfléchir, même en cuisinant un osso bucco !

Pour l’occasion, il a déplacé son émission à St Malo, réuni des écrivains comme

  • le fidèle Michel le Bris, spécialiste mondialement reconnu de Stevenson et à l’origine de cet époustouflant festival,
  • l’étonnant Lyonel Trouillot,
  • et un auteur français de science fiction, que j’ai bien envie de découvrir : Pierre Bordage. Ses ouvrages ont une orientation humaniste, axée sur la découverte de la spiritualité, la lutte contre le fanatisme ou encore le détournement du pouvoir politico-religieux au profit de quelques-uns.

Le télégramme, cette semaine, interrogeait Michel le Bris. À la barre depuis le premier jour, le Morlaisien a voulu faire de ce festival de littérature voyageuse  une véritable aventure humaine, d’amitié et de respect. Il s’est battu pour imposer son idée de littérature-monde, et c’est bien grâce à lui qu’à ce jour, 25 ans après sa création, le festival peut s’enorgueillir d’avoir accueilli plus de 5.000 écrivains du monde entier, qui ont participé,  comme le souligne J-M G Le Clézio à « la plus belle rencontre littéraire de notre temps ».

Une furieuse envie de lire m’a reprise. Ah le bonheur de plonger dans un livre qu’on ne veut plus lâcher !

Hier, devant la piscine, un couple d’anglais a passé l’après-midi au soleil,  entouré de revues, livres et jus de fruits. Ils avaient l’air heureux, détendus. Le jardin apportait ses effluves de mai, mes deux ânesses les regardaient en mâchonnant tranquillement, et je me disais combien j’aime offrir ces moments de tranquillité un peu hors du temps, hors du bruit, hors du quotidien…

 

 

Littérairement vôtre,

 

Nathalie.